Les survivants d’Auschwitz et les survivants de l’Holocauste dans le monde entier sont consternés et bouleversés par le meurtre de la survivante de l’holocauste Mireille Knoll, à Paris. Le fait qu’une Juive de 85 ans, qui a survécu en tant qu’enfant aux camps d’extermination des nazis, soit de nouveau victime, à un âge avancé, de la haine antisémite est pour eux profondément bouleversant et les emplit d’une immense tristesse.

À ce sujet, le vice-président exécutif du Comité international d’Auschwitz, Christoph Heubner, a souligné ce qui suit :

« Pour les survivants de l’Holocauste, l’antisémitisme sous toutes ses formes destructrices, allant de l’extrémisme de droite bien connu à la haine islamiste, est de nouveau, aujourd’hui, une réalité profondément menaçante en Europe, et cela les inquiète et les déprime. Ils rappellent aujourd’hui aussi que l’antisémitisme est toujours également une porte ouverte à la destruction de la démocratie, de sa diversité et de la tolérance. En ce jour, ils se sentent proches notamment des survivants de l’Holocauste en France et ils partagent l’avis du président français du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat, selon lequel, aujourd’hui, les citoyens juifs en Europe sont pris entre l’antisémitisme traditionnel des extrémistes de droite, l’antisionisme des extrémistes de gauche et l’antisémitisme musulman très répandu chez les jeunes de 15 à 25 ans. »