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28.06.2022

Accusé de complicité de milliers de crimes. Ex-gardien de camp nazi condamné à cinq ans de prison.

 
 
Emil Farkas, Israël. Survivant du camp de concentration de Sachsenhausen et témoin dans la procédure pénale contre le gardien de KZ, Josef Schütz, âgé de 101 ans, condamné à cinq ans de prison pour complicité dans le meurtre de 3.500 personnes dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Photo : KGS/CIA Berlin

Emil Farkas, Israël. Survivant du camp de concentration de Sachsenhausen et témoin dans la procédure pénale contre le gardien de KZ, Josef Schütz, âgé de 101 ans, condamné à cinq ans de prison pour complicité dans le meurtre de 3.500 personnes dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Photo : KGS/CIA Berlin

 

 

 

Ce qui compte pour les descendants des victimes, ce n’est pas tant le niveau de la sanction mais le fait qu’un jugement soit rendu. Tels sont les propos tenus par Christoph Heubner, vice-président exécutif du Comité international d’Auschwitz, concernant le jugement rendu contre un ex-gardien nazi du camp de concentration de Sachsenhausen.

Le Landgericht de Neuruppin a condamné le prévenu, âgé de 101 ans, à cinq ans de prison pour complicité dans le meurtre de 3.500 personnes dans le camp de concentration de Sachsenhausen.

Les juges ont considéré que la culpabilité de l’ex-gardien avait été établie.

Devant le tribunal, le prévenu est allé jusqu’à contester sa présence au camp de concentration. À Sachsenhausen, jusqu’en 1945, des dizaines de milliers de personnes ont été assassinées ou ont trouvé la mort d’une autre manière.

En Allemagne, de tels procès ont été retardés pendant des décennies, déclare Christoph Heubner. En ce qui concerne la question de la culpabilité, il n’importe pas de savoir quelle activité une personne a exercée dans un camp de concentration. Heubner cite la survivante d’un camp de concentration, Eva Fahidi, originaire de Budapest : « Toute personne exerçant une activité dans le camp de concentration […] était maître de la vie et de la mort sur chacun de nous. […] Elle était individuellement en mesure de nous tuer, frapper, piétiner, fusiller spontanément. »