À propos de la mort de l‘écrivain israélien Amos Oz, le vice-président exécutif du Comité international d’Auschwitz, Christoph Heubner, a souligné à Berlin ce qui suit :
« Les survivants de l’Holocauste s’inclinent avec tristesse et gratitude devant le grand écrivain israélien Amos Oz qui, dans nombre de ses livres et écrits, a été également un chroniqueur précis et éloquent des pertes, ressentis et souvenirs des survivants. Amos Oz était, dans ses perceptions et observations, empreint d‘une philanthropie douce et sobre qui, au vu de l’indifférence de tant de personnes au sein des sociétés occidentales, incluait toujours la conscience d’éventuelles nouvelles destructions. Et pourtant, c’était un homme dont l’engagement politique, les mots et les livres étaient toujours portés par l’espoir d’une possible coexistence entre les hommes. À cet effet, il n’a cessé de s’investir dans sa patrie Israël, de s’investir dans le contact avec ses collègues allemands, dont Siegfried Lenz. Précisément dans ce monde bruyant et plein de haine de ces temps-ci, la voix intelligente, différenciée et obstinée d’Amos Oz nous manquera amèrement. »