Au sujet de la mort soudaine du vice-président du Bundestag allemand et du social-démocrate (SPD), le vice-président exécutif du Comité international d’Auschwitz, Christoph Heubner, a souligné à Berlin ce qui suit :

« Tout au long de sa vie, Thomas Oppermann fut étroitement lié politiquement et humainement aux survivants des camps allemands de concentration et d’extermination. Déjà en tant que jeune volontaire au sein de l’Action signe de réconciliation/Services pour la paix, il considérait le devoir de mémoire des causes et conséquences des années du nazisme comme son défi personnel et sa tâche et en fit la base de son engagement politique et humain. Les survivants d’Auschwitz appréciaient sa force analytique et l’attention qu’il leur porta pendant de nombreuses années et qu’il mit en œuvre en politique. Thomas Oppermann était ainsi devenu pour les survivants de l’Holocauste l’une des figures les plus importantes d’une république allemande à laquelle ils pouvaient faire confiance et sur laquelle ils pouvaient compter dans la lutte contre l’antisémitisme et la haine populiste. Nous sommes très attristés par sa mort soudaine et sommes reconnaissants pour l’amitié et le soutien qu’il a manifestés à l’égard des survivants des camps allemands de concentration et d’extermination. »